Ordre régional des Experts-Comptables : une voix dynamique sur le terrain

Dans le cadre de la mandature qui se met en place à l’Ordre des Experts-Comptables de Nouvelle-Aquitaine, qui regroupe 1 800 professionnels, les nouveaux élus ont pris leurs fonctions le 3 décembre pour faire vivre l’organisation dans les quatre prochaines années. Delphine Sabatey en a été réélue présidente, accompagnée pour ce deuxième mandat par un nouveau bureau où Benoît Bobis devient vice-président territorial du Limousin, fonction de plein exercice prise pour deux ans, « toujours en lien avec le bureau et la présidence ». Élu depuis décembre 2020, il participait à la commission du tableau et à la commission d’agrément des maîtres de stages, il a été rapporteur en chambre régionale de discipline.

Sa délégation au territoire limousin, où il sera le relais de l’institution, est à resituer dans le contexte de révision des contours de l’ordre pour coller à la géographie administrative des grandes régions, regroupement ordinal que Benoît Bobis a suivi lors de la précédente mandature. La Dordogne, comme la Creuse, la Corrèze et la Haute-Vienne sont maintenant rattachées à la Nouvelle-Aquitaine et le directeur général de Lempereur & Associés veillera plus particulièrement sur les professionnels qui y exercent, notamment les 180 situés en Périgord. « Je suis fidèle au travail d’équipe qui a été réalisé jusque-là et j’étais bien sûr partant pour continuer », a-t-il déclaré. Des 36 élus régionaux, deux sont installés en Dordogne, une en Corrèze et deux à Limoges, où travaillent trois salariés de l’Ordre pour les services régaliens (tableau, déontologie, contrôle du stage).

« Nos confrères aussi sont en difficulté »

Le caractère enthousiaste et communicant de Benoît Bobis est propice pour créer du lien dans ce vaste territoire, en s’appuyant sur les associations départementales des experts-comptables, le club des jeunes experts-comptables, l’association des experts-comptables stagiaires… Tout un écosystème en proximité, vers lequel il va se déplacer. En restant présent dans son entreprise. « Mon engagement ordinal est aussi au service de mes clients, des mes collaborateurs. Nous traversons des zones de turbulence économique, toutes les entreprises sont secouées, c’est aussi le cas de notre profession : personne ne peut se prévaloir d’être à l’abri de difficultés, des cabinets sont en souffrance, c’est nouveau et la tendance s’accélère. Le rôle de l’institution est de les guider, les protéger et les accompagner, ce que nous faisons pour nos clients. » Et c’est difficile lorsqu’on s’adresse à ses pairs. Il observe avec Jérôme Fourquet l’archipélisation de la société en espérant que les gens arrivent à se parler davantage, « et dans nos métiers aussi ». Car l’enthousiame, le sien en particulier, « est une ressource inépuisable qui s’enrichit des rencontres ».