Ce sont les très petites entreprises (TPE), les petites et moyennes entreprises (PME) et les entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui sont majoritairement (52 %) victimes d’attaques informatiques par rançongiciel selon Olivier Grall de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations (ANSSI). Un chiffre logique car ces tailles de société représentent presque la totalité du tissu économique français mais surtout un chiffre qui révèle leur fragilité face aux risques de cyberattaques. Parmi les armes les plus redoutables des escrocs, les rançongiciels (ou ransomwares) sont des programmes bloquant l’accès à un ordinateur, un système informatique ou à des fichiers en les cryptant. En échange du paiement d’une rançon, les escrocs promettent de fournir les codes pour débloquer leur logiciel malveillant. Toujours selon Olivier Grall qui cite une estimation de la CCI Paris, 60 % des PME victimes d’une telle attaque ne s’en remettent pas.
UNE PLAINTE SUR 250 ATTAQUES
Lors de cette conférence organisée le 13 décembre au Connecteur de Biarritz par l’association Pays Basque Digital, Paul Bousq…