Entre le rayonnement mondial de Lourdes et l’immensité des sommets pyrénéens, il aurait été facile de penser Tarbes écrasée par des destinations touristiques inégalables. Le chef-lieu des Hautes-Pyrénées ne manque pourtant pas d’atouts. Loin de négliger ce secteur économique crucial, la ville s’est hissée au grade de référence ultime dans deux domaines de niche qui ont bouleversé sa renommée. Des bribes de conversations étrangères, des sabots qui résonnent et des talons qui claquent, en été Tarbes n’est plus tout à fait Tarbes : la ville du cheval est devenue la capitale de l’art équestre et du tango argentin. Un tour de force qui a développé son propre tourisme, complémentaire à celui des grands sites du territoire et crucial pour l’économie locale par ses retombées notables.
Succès polyphonique
Du 3 au 8 juin, Tarbes en Canta lance la saison des grands rendez-vous. Dédié à la polyphonie, il rassemble les voix des Pyrénées, du Béarn ou du Pays basque et celles de l’Europe du Sud, de l’Est mais aussi de la Méditerranée. Un festival qui reflète à lui seul la recette tarbaise : un thème atypique mais porteur, le centre-ville comme…
