Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Lionel Osmin & Cie, ambassadeur des vins du Sud-Ouest

Le négociant vinificateur palois Lionel Osmin & Cie vient de lever 1,5 million d'euros pour poursuivre son développement. Avec, toujours, cette ambition première : défendre et promouvoir le patrimoine viticole du Sud-Ouest.

Lionel Osmin

Lionel OSMIN, PDG de Lionel Osmin & Cie © Cyril Garrabos - La Vie Economique

Quand Lionel Osmin, associé à l’œnologue Damiens Satori et à Benoît Vetorel, lance Lionel Osmin & Cie en 2010, les encouragements sont rares à en croire le dirigeant. Ils sont alors bien peu à être convaincus par cette affaire de négoce de vins du Sud-Ouest, tant la niche est niche et le marché dominé par les « grandes » appellations. Quatorze ans plus tard, depuis son bureau au n° 9 de l’avenue Ada-Byron à Pau, ce Béarnais fils de bijoutier-horloger peut se féliciter d’y avoir cru. Aujourd’hui, sa société affiche 12 millions d’euros de chiffre d’affaires, commercialise 2 millions de bouteilles par an et ne compte pas s’arrêter en si bon chemin, se donnant les moyens de ses ambitions.

Une variété de cépages unique

En 2010, à l’aube de cette aventure entrepreneuriale, d’ambition il est déjà question dans l’esprit de Lionel Osmin. Même si lui préfère la qualifier de « rêve » : « Nous souhaitions contribuer à la reconnaissance et la valorisation du bassin viticole du Sud-Ouest riche d’une variété ampélographique unique en France : il n’y a pas une seule région où l’on trouve autant de cépages natifs. Nous voulions qu’ils soient reconnus à leur juste valeur ». À l’époque exportateur dans le vin, il constate une « internationalisation des cépages français » et en parallèle, sent une appétence des consommateurs avertis pour des vins « différents, avec de la personnalité, éloignés des vins stéréotypés et standardisés ».

« Nous allons engager une démarche d’amélioration agroécologique »

Des vins distingués et accessibles

Forts de ce constat et confiants, les trois hommes « ni fils de propriétaire, ni fortunés » vont à la rencontre des viticulteurs locaux, d’abord sur les appellations Gaillac, Gascogne, Jurançon, Madira…