« L’assassin revient toujours sur les lieux de son crime », sourit-il. Stéphane Picard, dont nous vous avons déjà présenté le parcours, huissier de justice puis avocat devenu sculpteur, était en territoire connu ce lundi 3 février après-midi dans la salle des pas perdus du tribunal judiciaire de Périgueux. Avocats, magistrats, personnalités locales s’y croisaient à l’occasion des audiences solennelles de début d’année, admirant les œuvres que le sculpteur venait d’installer pour une exposition qui se tient jusqu’au 14 février, du lundi au vendredi. On croise aux portes des salles d’audience des personnages masculins aux expressions appuyées, figures de style de la brutalité, de la colère ou de l’énigme qu’affectionne le juriste-artiste sur le thème de la célèbre pièce Douze hommes en colère. Une force intranquille et silencieuse à savourer dans ses multiples détails.
Aux marches du Palais
Stéphane Picard, qui a raccroché sa robe d'avocat pour devenir sculpteur, expose au tribunal judiciaire de Périgueux jusqu'au 14 février.

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