Leader mondial du maché des équipements de rééducation orthopédique et de médecine sportive, l’américain DJO Global emploie 300 personnes chez Enovis, sa filiale française implantée à Mouguerre.
Les trois bâtiments occupés par Enovis sur le centre européen de fret (CEF) de Mouguerre n’étant plus adaptés à la croissance de l’entreprise, celle-ci devait faire construire un bâtiment de 9 000 m2 sur un terrain voisin de 4 hectares.
Mais ce terrain était situé sur une surface de 12 hectares prévue pour l’extension du centre européen de fret de Mouguerre. Cette extension est vivement contestée par des riverains et des associations environnementales car elle condamnerait une zone naturelle des barthes de l’Adour, plaine inondable du fleuve riche d’une faune et d’une flore à préserver.
Une solution trouvée par l’Agglo
Face à cette contestation le projet d’Enovis a été abandonné au cours de l’été. Pour pérenniser l’activité de cette entreprise au Pays basque, la Communauté d’agglomération du Pays basque a trouvé une solution qu’elle a présentée lors d’une conférence de presse organisée le 9 septembre dernier.
À environ deux kilomètres à vol d’oiseau de ses actuels bâtiments, la société Enovis va faire construire, via la société d’économie mixte SEPA (société d’équipement des pays de l’Adour), un bâtiment de 13 000 m2 d’un coût de 25 millions d’euros.
Ce terrain est situé sur l’ancienne friche industrielle des Fonderies de Mousserolles à l’entrée de Bayonne, propriété de la Communauté d’agglomération du Pays basque. Enovis sera locataire des futurs bâtiments via un loyer d’un peu plus d’un million d’euros payé à la SEPA avec un bail d’au moins 10 ans. 150 emplois pourraient être créés à terme avec ce nouveau bâtiment prévu pour être inauguré en 2027.