Parmi les grands sujets de ces dernières années il y a… la quête de sens, et la quête de sens au travail. Ce thème est développé au début du XXe siècle lorsque l’Organisation internationale du travail (OIT) parle pour la première fois des enjeux de justice sociale liés au bien-être physique et moral des travailleurs. Il est alors question de savoir si la croissance économique peut s’accompagner de progrès sur le plan humain.
De nombreuses avancées ont été réalisées sur le sujet, mais, avec la crise sanitaire Covid, la question du sens au travail a pris une nouvelle importance, les priorités ont été reconsidérées.
Avant la crise, un Français sur 10 considérait que le sens de son travail pouvait être la cause d’un certain mal-être. En 2020, un Français sur deux disait réfléchir sur le sens de son travail, voire de son utilité depuis le début de la pandémie.
La revalorisation de certains métiers, autrefois mal perçus comme les enseignants, les métiers du « care », et la distinction entre les métiers dits « essentiels » et les autres, ont poussé les Français à se questionner sur leur propre métier et ont ainsi créé une véritable remise en question chez certains.
QUE SIGNIFIE LA QUÊTE DE SENS ?
La quête de sens est une notion assez floue car elle est intrinsèquement subjective. Elle est à distinguer de la qualité de vie au travail ou du bien-être salarié car elle revêt des caractéristiques encore plus larges.
La quête de sens au travail se définit sous les dimensions de « sens du travail » et « sens au travail », c’est-à-dire, comment effectuer un travail qui a du sens dans un milieu qui en a également. Cette notion englobe à la fois la signification de ce que l’on fait, la direction dans laquelle on va et les sensations que l’on éprouve.
Ces notions suffisamment larges permettent à chacun d’y mettre ce qu’il souhaite : certains vont rechercher un métier qui leur assure un certain niveau de vie, d…