Le port de Bayonne a la particularité de posséder trois zones portuaires implantées sur quatre communes : Tarnos dans les Landes, Bayonne, Anglet et Boucau dans les Pyrénées-Atlantiques. Géré par la CCI Bayonne Pays Basque, le port de Bayonne est la propriété de la Région Nouvelle-Aquitaine. C’est donc la Région qui finance les travaux des infrastructures portuaires. Pour la zone de Blancpignon, située rive gauche de l’Adour à Anglet, 24 millions d’euros sont consacrés à la troisième phase de restructuration des quais. Après la réfection du poste Castel ducs d’Albe (quai formé de pieux) en 2008, l’ajout d’un terre-plein aux 180 mètres du quai Castel en 2014, c’est le quai Gommes qui va être restructuré sur 180 mètres. L’opération vise la mise en place d’un front d’accostage aligné d’environ 600 mètres.
39 millions d’euros pour la zone portuaire de Blancpignon
Fin novembre, la phase de préparation des travaux du quai Gommes a débuté. Le lancement des travaux est programmé pour mars 2023 avec une durée prévisionnelle de 16 mois. Ces travaux s’inscrivent dans un chantier plus vaste d’un montant de 39 millions d’euros. D’une surface de 15 hectares, la zone portuaire de Blancpignon est en total réaménagement. Des anciens entrepôts ont été démolis et des espaces de stockage vont être construits. La forme de radoub (bassin de mise à sec des bateaux) a été rénovée et accueille aujourd’hui L’Hermione. Des voies ferrées vont être créées pour permettre le report modal. L’objectif de la Région Nouvelle-Aquitaine et de la CCI Bayonne Pays basque est le développement de lignes régulières (containers, cabotage et conventionnel) et les implantations logistiques de stockage (vrac, détail, masses indivisibles) de tous types de produits.
Les ports unis pour l’éolien flottant
Les ports de La Rochelle, Rochefort-Tonnay-Charente, Bordeaux et Bayonne ont créé le consortium Aquitania Ports Link et ont candidaté le 13 octobre dernier à un appel à manifestation d’intérêt lancé par l’État. Ces quatre ports maritimes pourraient mutualiser leurs infrastructures pour le développement d’infrastructures portuaires répondant aux besoins de l’industrie de l’éolien flottant. Les retombées économiques de cette filière sont estimées à 1 735 emplois pour un investissement global de 90 millions d’euros.
