« Plus forts ensemble » : telle est la devise de la Capeb mais aussi de la CNATP, et les deux syndicats d’artisans en donnent la preuve par l’exemple, en Dordogne. Lors d’une conférence de presse, le 24 novembre dernier, des représentants régionaux et nationaux de chaque syndicat se sont réunis au golf de Marsac-sur-l’Isle aux portes de Périgueux, pour présenter l’antenne périgourdine de la CNATP. Une création qui vient s’adosser à la Capeb, présidée par Frédéric Liogier, déjà existante. « La Capeb, c’est la maison et le bâtiment, la CNATP, c’est les travaux publics et le paysage, donc les extérieurs. Sans nous, un bâtiment ne peut pas se construire, on est présent du début à la fin », résume Françoise Despret, présidente nationale de la CNATP.
1 000 entreprises
En Dordogne, cela représente plus de 1 000 entreprises, une vingtaine de métiers différents. À l’échelle nationale, 95 % de ces structures ont moins de 20 salariés. « Nous somme la proximité avec les locaux, nous ne délocalisons pas », souligne Olivier Cogulet, président régional de la CNATP. Et si la CNATP fête ses 30 ans, c’est seulement maintenant qu’elle arrive en Dordogne. « La Capeb a toujours eu beaucoup de chantiers, et on a voulu identifier les entreprises concernées et sentir quand c’est le bon moment de le faire », relate Frédéric Liogier président départemental de la Capeb.
L’expertise de la Capeb
Étant donné que le tout jeune syndicat doit encore faire ses armes, c’est pour l’instant les
équipes de la Capeb (comptant 700 adhérents en Dordogne) qui se chargent de l’accompagnement, du suivi, de l’expertise juridique et toutes les aides dont pourraient avoir besoin les membres. La campagne d’adhésion démarrera début 2024 avec l’élection d’un président local. L’action du syndicat et les problématiques des professions ont été abordées lors d’une matinée de travail, vendredi 24 novembre devant une quinzaine d’entreprises, dont les responsables syndicaux espèrent voir les patrons adhérer. « Une vingtaine d’entreprises relève des travaux publics à la Capeb, j’espère qu’ils feront l’écho de la CNATP et en parleront autour d’eux », note Frédéric Liogier.
