Le projet E-CHO, cette plateforme multicarburants porté par l’entreprise Elyse Energy qui sera située sur le bassin de Lacq, suscite plusieurs interrogations relevées lors de la phase de concertation préalable. Le bilan carbone figure ainsi parmi les thématiques les plus abordées à cette occasion (au même titre que les besoins en biomasse forestière et en eau du projet). Pour y répondre, la Commission nationale du débat public (CNDP) a mandaté un cabinet externe, Carbone 4, afin de produire un avis d’expert indépendant sur la méthode d’analyse retenue et ses conclusions, partagé ce mardi 4 février avec les membres du Comité de Suivi du projet E-CHO.
Les calculs jugés conformes à la méthode d’Elyse
« L’avis d’expert confirme la pertinence et la conformité de la méthode utilisée par Elyse Energy », se réjouit l’entreprise, qui cite : « La méthode RED est adaptée (en plus d’être réglementaire) pour comptabiliser les émissions d’un projet tel que E-CHO. C’est la méthode choisie par Elyse pour réaliser les calculs d’empreinte carbone et d’émissions évitées, que nous avons pu relire. Les calculs nous paraissent conformes à cette méthode ».
E-CHO poursuit son développement
Par ailleurs, le pouvoir décarbonant du projet est également attesté par les conclusions du cabinet : « Le contenu carbone du e-biokérosène produit varie autour du seuil réglementaire selon les choix d’approvisionnement en électricité et en biomasse ». Aux yeux d’Elyse Energy, l’avis d’expert « confirme donc la capacité du projet à atteindre le seuil de 70 % de réduction en cycle de vie, nécessaire à l’équilibre économique du projet. »
« Forts de ces avancées », Elyse Energy et ses partenaires Avril, Axens et IFPen, affirment dès lors se mobiliser pour poursuivre toutes les études nécessaires au développement du projet.
